Départ pour les Caraïbes

Publié le par jc

3h30, le réveil sonne ! Il est l’heure de partir pour les caraïbes. Et oui il faut savoir faire des sacrifices dans la vie, pour gagner les îles paradisiaques. Direction l’aéroport, puis l’avion, enfin jusque là vous vous en doutiez !! Premier événement un message du comandant de bord qui nous fait comprendre que l’on a de forte chance de détourner notre avion sur un autre aéroport car on a un problème. Quelques instants plus tard les faits sont éclaircis, c’est en réalité notre aéroport d’accueil qui a un problème, un avion vient de se poser en urgence et occupe la piste, nous voilà rassurer. Un quart d’heure plus tard le pilote confiant lâche au micro: «Je pense que tout va bien aller, on va essayer d’atterrir. » Ce qui fait dire à Benoît : « Mais que ce passe t’il si on arrive pas ? »  Je rappelle au lecteur que nous sommes en Colombie, d’où notre légitime inquiétude. Finalement, l’histoire finie bien et nous nous posons à Cartagena sans problème, et découvrons avec joie la chaleur des caraïbes en sortant, vivant, de la carlingue de l’avion.

Carolina n’ayant pas trouvé de billet d’avion, a prévu une arrivée théorique en bus à 8h du matin au terminal de Cartagena. Nous décidons donc de rejoindre la maison d’hôte qui doit nous héberger trois nuits. Là premier problème j’ai oublié le papier de la réservation avec l’adresse et le numéro de téléphone, après quelques coups de fils et quelques péripéties tout s’arrange et nous arrivons à bon port. Première surprise la ville historique est magnifique, deuxième surprise un texto de Carolina « J’ai trois heures de retard ». Nous commençons donc à visiter seul la ville. Et avec 5 heures de retard, nous finissons par aller chercher Carolina au terminal de bus, non sans emprunter un bus ou plutôt une épave qui parcourt toutes les pires routes de la ville pour se rendre à destination, et n’oubli pas de nous faire traverser un marché. Ce qui en plus de réduire considérablement notre vitesse nous a permis d’admirer tous les marchands ambulants qui sautent de bus en bus pour proposer leurs marchandises, ainsi dans un bus colombien on peut trouver du savon, du dentifrice, des avocats, divers fruits, des cigarettes et une quantité incroyable de confiseries. Nous récupérons enfin Carolina qui en plus de ses 5 heures de retard a eu la chance de voyager durant plus de 20 heures dans un bus à la climatisation cassée. Vive les transports colombiens !


Enfin l’essentiel est là, nous sommes sur la côte caraïbe, dans une ville magnifique fondée par les espagnoles qui constituée la porte d’entrée de l’Amérique Latine. Cartagena présente un magnifique et très coloré cœur historique. Le soir direction la plage, un peu décevante d’ailleurs pour une plage des caraïbes, (cela ne vaut pas les Blancs Sablons) où nous prenons notre premier bain sous les tropiques. Pendant que nous profitions des joies de la mer, Carolina nous négociait une soirée dans une « chiva ».Une chiva est une sorte de bus ouvert à l’air libre mais avec un toi où sous le prétexte pseudo culturel de visiter la ville, on circule en chantant et buvant dans les rues, j’avais oublié de préciser le bus est un open bar. Nous finissons enfin notre longue journée dans la meilleure discothèque de Cartagena.


Publié dans bogotadirectlive

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